Obésité et qualité de vie sexuelle de la femme : Explorer, dépister et prendre en charge
Congrès : 8e assises Françaises de Sexologie et de Santé Sexuelle
Dr Martin Vauzour , sexologue
En partenariat avec Association Interdisciplinaire post Universitaire de Sexologie

Validez votre DPC, le matin des Assises Française de Sexologie ,

DPC 12141500042 non présentiel avec réunion indemnisé 517E pour les médecins libéraux , voir forfait par profession  pour les autres professionS

• En ligne : questionnaire d'analyse de la pratique , mise en situations cliniques en ligne envoyé lors de l'inscription 
• En session présentielle( émargement obligatoire) le 9 avril 9h30-12H30: analyse des resultats de la phase 1 , commentaires de l'expert , exposé cognitif sur sexualité et obésité 
• En ligne, dans le mois suivant la session présentielle
  • Envoi de bibliographie : en 1 phrase qu'en retenez vous comme message
  • Questionnaire d'impact de l'évolution de la pratique et/ou mise en situation clinique en ligne 

  Séminaire en partenariat avec l'AIUS , ouvert aux membres AIUS (adhésion annuelle comme membre adhérent à l'AIUS de 23E) ou Evalformsanté

  Inscriptions aux 8e Assises Françaises de Sexologie des 10 au 12/4 indépendante du DPC voir lien 8e Assises de sexologie

Alors que la prévalence l’obésité féminine a doublé entre 1997 et 2012 et que les aspects nutritionnels, endocriniens ou de comorbidités ont été éclaircis, la prise en charge classique semble dans bien des cas trouver ses limites. Au delà de la prise en charge somatique, la qualité de vie, et tout particulièrement la santé sexuelle des personnes atteintes, ont longtemps été laissées de coté. Les mécanismes psychiques communs aux troubles du comportement alimentaire et aux dysfonctions sexuelles représentent des facteurs déclenchant, de maintien ou d'aggravation d’états dépressifs et/ou de stress, eux-mêmes renforçateurs de la prise de poids.

Les médecins sont peu formés dans ce domaine et les études sont rares. Dans la littérature comme dans la pratique sexologique, l’analyse des facteurs discriminants de la sexualité des femmes obèses a dégagé des critères de vulnérabilité pouvant expliquer, entre autres, une baisse de satisfaction chez certaines d'entre elles.

On retrouve ainsi :

• des facteurs prédictifs de plus ou moins bon fonctionnement de nombreux domaines sexuels, parmi lesquels l’estime de soi et l’image corporelle internalisée ont une place de premier ordre.
• des désinhibitions et un remplacement de sensations corporelles ou émotionnelles par des processus cognitifs.
• des comportements réactionnels d'évitements des rapports sexuels, de vérification compulsive de l'apparence ou de dépersonnalisation, facteurs de maintien ou d’aggravation des troubles anxieux, et par là-même sexuels.

L’exploration de la santé sexuelle et la recherche d'une dysfonction dans ce domaine chez une femme obèse représentent une porte d'entrée dans la mise à jour de ces mécanismes. Elles permettent de libérer la parole et d’entreprendre une prise en charge globale (techniques cognitivo-comportementales), afin d'améliorer le bien-être général et sexuel de ces patientes et, en retour, accompagner la prise en charge de l’obésité. Elles participent de plus à la prévention de comportements à risque, notamment chez les patientes les plus jeunes.